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Streaming Un éléphant, ça trompe énormément regarder en ligne avec sous-titres anglais 2160p

UN ELEPHANT CA TROMPE ENORMEMENT/NOUS IRONS TOUS AU PARADIS (Critique Blu-Ray)

UN ELEPHANT CA TROMPE ENORMEMENT

Le tweet d’après-visionnage:

SYNOPSIS:Etienne, Simon, Daniel et Bouly ont quarante ans et sont inséparables, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur et le pire, ce sont les femmes. la leur, celles des autres, et d’autres encore qui passent, qui s’installent, qui restent ou qui les quittent, et les entraînent dans des aventures rocambolesques, cocasses et cruelles.

NOUS IRONS TOUS AU PARADIS

Le tweet d’après visionnage:

SYNOPSIS: Quelques temps se sont écoulés depuis Un éléphant ça trompe énormément. Etienne, Simon, Daniel et Bouly ont toujours la quarantaine. Les affaires vont bien, mais leurs problèmes demeurent les femmes, qui n’ont fait que changer de visage. Etienne, qui poursuit son éducation sentimentale, se retrouve tout à coup pris dans le terrible engrenage de la jalousie. son épouse Marthe cache un secret que les amis d’Etienne vont bientôt découvrir.

Dans le cinéma français des années soixante-dix, période on ne peut plus florissante en terme de créativité, Yves Robert est un cinéaste qui aura marqué de son empreinte le cinéma populaire. Après Le grand blond avec une chaussure noire et sa suite entrecoupés d’un Salut L’artiste. hommage au métier de comédien, Un éléphant ça trompe énormément arrive en 1976 sur les écrans. Point d’orgue de la collaboration entre Yves Robert et Jean-Loup Dabadie. le film est un formidable instantané de la France Giscardienne, en même temps qu’un vrai film de copains vu par le prisme de la comédie. Racontant les travers de ces hommes pour qui l’amitié n’est pas un vain mot, l’atermoiement de leurs relations amoureuses, leurs petits et grands mensonges et leurs attitudes volages, Yves Robert et Jean-Loup Dabadie. mieux que personne, racontent l’amitié et ses soubresauts, n’oubliant jamais derrière les gags hilarants, intemporels et réjouissants d’avoir un point de vue et un réel discours, plus profond qu’il n’y parait au premier abord. Servi par un quatuor d’interprètes absolument extraordinaire entouré d’une pléiade de seconds rôles impeccable, Un éléphant ça trompe énormément. est une perle en terme de rythme et de qualité narrative. Les tribulations de cette bande de potes qui se retrouve chaque semaine sur un court de tennis et qui dans le tourbillon d’une quarantaine rugissante ont conservé leur âme de gamins est un modèle du genre. Parvenant merveilleusement à faire passer la chaleur humaine, la force des sentiments et le ciment de la relation qui les unit, Yves Robert et Jean-Loup Dabadie excellent dans cette peinture précise et délicieuse grâce à des dialogues qui sont de vrais bonheurs et parvenant à trouver constamment le bon équilibre entre humour et sensibilité. L’année d’après, Nous irons tous au paradis sera un versant un tout petit peu plus sombre, avec quelques scènes versant carrément dans une forte émotion et apportant ainsi un caractère encore plus empreint de vérité. Les quatre comédiens forment la plus belle bande de copains qu’on puisse imaginer: Entre un Jean Rochefort qui atteint des sommets dans la fantaisie, un Claude Brasseur vecteur d’émotions, mais jamais le dernier pour une tranche de rires, un Victor Lanoux macho de haut vol et un Guy Bedos dont la plus belle histoire d’amour est avec…sa mère, le casting est extraordinaire et garant d’un équilibre jamais pris à défaut! Les seconds rôles sont loin d’être anodins et ils ont tous leurs moments inoubliables ( Christophe Bourseiller, Danièle Delorme, Marthe Villalonga. ) Concordance entre un propos, une ambition narrative et formelle (la musique de Vladimir Cosma est irrésistible) et une symbiose entre des acteurs à leur meilleur, Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis forment un diptyque aux qualités multiples que le passage des ans n’aura pas flétri et qui touchera tous ceux pour qui les films de potes sont des morceaux de cinéma d’anthologie qui laissent passer la vie des autres pour raconter un peu la leur.

Les éditions proposées par Gaumont regorgent de suppléments passionnants. Le doc « Le paradis des copains » s’il figurait déjà sur la précédente édition DVD et que les interviews sont datés de 2002, est une mine de renseignements et d’anecdotes. Un vrai bonheur. Formidable entretien également avec Jean-Loup Dabadie qui revient sur ses souvenirs. L’ensemble des bonus montrent bien que la bonne entente entre les personnes n’a guère laissé la place à la quiétude sur le plateau, où tout était extrêmement écrit et précis. Un vrai travail d’orfèvre pour au final, deux comédies incomparables et indispensables contre la morosité!

UN ELEPHANT CA TROMPE ENORMEMENT

  • Bonus Blu-ray. – « Le paradis des copains » (2013 – 74 min)
    Documentaire de Pierre-Henri Gibert. avec les témoignages de Guy Bedos, Christophe Bourseiller, Claude Brasseur, Elie Chouraqui, Vladimir Cosma, Jean-Loup Dabadie, Danièle Delorme, Anny Duperey, Jean Rochefort et Marthe Villalonga.
  • – « Le regard de Jean-Denis » (2013 – 17 min) *
    Entretien avec Jean-Denis Robert. Réalisation. Pierre-Henri Gibert .- « Partitions pour mouettes et éléphant » (2013 – 13 min)
    Entretien avec Vladimir Cosma. Réalisation. Pierre-Henri Gibert .- Bandes-annonces. U n éléphant ça trompe énormément, Nous irons tous au paradis *

NOUS IRONS TOUS AU PARADIS

  • Bonus Blu-ray. – « Souvenirs d’auteur par Jean-Loup Dabadie » (2013 – 62 min) *
    Entretien avec Jean-Loup Dabadie. par Xavier Giannoli. Réalisation. Pierre-Henri Gibert .- « La comédie en partage » (2013 – 33 min) *
    Rencontre de Jean-Denis Robert avec Jean-François Halin. Réalisation. Pierre-Henri Gibert.
  • « Fernand cherche du boulot » (1954 – 24 min)
    Court-métrage d’ Yves Robert. avec Fernand Raynaud.
    Présentation par Jean-Denis Robert .- Bandes-annonces. Un éléphant ça trompe énormément, Nous irons tous au paradis *

UN ÉLÉPHANT CA TROMPE ÉNORMÉMENT ET NOUS IRONS TOUS AU PARADIS disponibles en dvd et blu-ray chez Gaumont à partir du 14 Novembre 2013

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